Depuis l’annonce de la mauvaise nouvelle de ton décès, voilà 48 heures que je suis toujours pantois. Je me remets à ALLAH et à sa volonté divine. Cependant, je garderai de toi aussi longtemps, ce souvenir. Te voyant tout de blanc vêtu avec ton chapeau aussi blanc, une couleur qui symbolisait ta pureté d’âme, d’esprit et de cœur, on s’était hélé non loin du carrefour de la BMD (tu étais sur le point de monter dans un taxi), mais nous n’avions pu échanger.
Nos fréquentes rencontres nocturnes chez moi, me manqueront, ça c’est sûr et j’avoue qu’en écrivant ces quelques lignes, je n’ai pas encore le courage, encore moins la force, ni la lucidité d’informer de ta disparition brutale ma famille (mon épouse, sa mère, nos enfants).
Toujours égal à toi-même, tu avais la foi en ALLAH, fidèle en amitié, tu avais aussi le sens du devoir et tu l’accomplissais bien. Pieux tu l’étais, en témoignage, tu présidais souvent nos prières pendant les réunions pour le SILK AL QURA’AN de Kaédi chez notre ami et frère Bâ Cheikh Tijane. Je me plaisais à te dire ELIMANE RINDIAO et tu menais à bien cette séance de dévotion, avant de t’entendre dire : Revenons, à nos moutons, ALLAH…. !
Homme de culture, tu as encadré et accompagné beaucoup de jeunes de différentes générations dans le domaine de l’art et de la culture.
Communicateur, tu l’étais. En ma qualité de chargé de Communication du SILK AL QURA’AN de Kaédi, ta présence m’allégeait la tâche et on élaborait ensemble les plans de stratégie de communication. Avec ton expérience et ton don inné (SOUBHANNALLAH), tu apportais toujours une nouvelle touche pour faire passer le message de cet évènement religieux que tu as accompagné huit années, durant.
Pignon central du SILK AL QURA’AN de Kaédi et en ta qualité de membre du Comité restreint, tu avais la latitude et la plénitude de faire partie de toutes les commissions, c’est ce que tu assumais volontairement, sans contrainte et avec dévouement. Tu veillais au plus petit détail et tu ne manquais pas d’apporter tes conseils pour la Commission technique du SILK dont je fais partie avec notre compagnon de route Youssouf Dicko, car tu étais notre point focal, à DIMBE.
Pour ainsi dire, tu étais ce compagnon infatigable et une pièce-maitresse du dispositif de ce SILK, à jamais partie ! Tes conseils, ta sagesse, ton dévouement, ton humilité, ta sympathie et ta simplicité nous manquera, pour toujours!
A ton épouse Halima, à ton héritier tokara BABA, (NASSOUROU), aux héritières, aux parents de Kaédi, Rindiao et d’ailleurs, aux doyens Bâ Cheikh Tijane, Cheikh Saad bouh Tandia, Bâ Amadou Oumar, à notre compagnon de route YOUSSOUF DICKO et à la longue liste de ceux qui ne qui ne t’oublieront ABADAN, j’adresse mes sincères condoléances.
Repose en paix, MOUSSIRI !
INA LILLAHI WE INA ILEYHI RAJIOUNE !
Yo Allah yurmomo yaagoomo, kaawam, denddiDo diginral. Que de bons et joyeux moments passés ensemble avec Kaw Mousri. Une pièce maîtresse du Silka. On te regrettera pour toujours…
Inna lillaahi wa innaa ileyhi raaji uun.
Bel hommage ! Mouchry socialement était “une aiguille ” qui passait tout son temps à coudre lorsqu’il voyait la moindre fente trouée.
Il était affable, aimable, toujours jovial et charismatique.
Il avait de rares et merveilleuses qualités qui faisaient de lui une personne bien accomplie.
Qu’Allah le tout puissant l’accueille dans son paradis firdaws.